Le plan parallèle

Le sujet, l’angle, l’approche

Ce plan sert à nourrir notre réflexion afin de mieux définir ce qu’on a envie de raconter. Il n’est bien sûr pas essentiel pour écrire, mais il aide à rentabiliser son temps et son écriture.

Le sujet (aussi appelé thème), c’est large, très large même (par exemple, le commerce, la guerre, la science, l’amour, le hockey). Il est possible de regrouper sous un même sujet des récits très divers et très nombreux. Des textes différents tant au niveau de la forme, du style, du genre littéraire, de l’intrigue, des personnages que de tout ce qui fait une histoire peuvent être issus d’un même sujet. Définir son sujet, c’est une bonne piste de départ à notre réflexion sur notre texte en chantier. Mais, pour écrire, il faut plus.

L’angle, c’est l’endroit par où nous regarderions le sujet s’il était en trois dimensions. Puisqu’il est impossible de tout écrire ce qu’il y a à dire sur un sujet dans une même histoire, il faut choisir. Déjà, c’est plus précis. À ce stade, nous avons une meilleure idée de ce que nous voulons écrire. Les personnages se précisent alors étant donné qu’ils ne pourront pas être les mêmes (personnalités, métiers, convictions, etc.) selon l’angle choisi.

L’approche, c’est encore plus défini. Elle se rapporte au point de vue. L’histoire sera celle duquel (ou desquels) des protagonistes ? Le narrateur sera-t-il extérieur ? Aura-t-il accès aux pensées des personnages ? Sera-t-il le personnage principal lui-même ? Etc. À ce stade, c’est l’intrigue et le plan conventionnel qui se trouvent à se préciser.

Exemple de plan parallèle :

Thème : La course à pied.

Angle : Un magazine de mode qui veut en faire son sujet du mois.

Approche : Point de vue de la rédactrice en chef.

Voici un plan très simple. En détaillant les deux derniers points, nous pourrons le rendre encore plus efficace.



Caroline

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