Type psychologique de personnage (1)

L’hédonisme philosophique :

Celui-ci affirme que la recherche du plaisir sous-tend le choix des actions humaines. Par exemple, les buts ne sont pas recherchés pour eux-mêmes, mais pour le plaisir qu’ils peuvent nous apporter. Pour cette philosophie, la recherche de plaisir et l’évitement de la souffrance sont la meilleure raison morale d’agir.

S’inspirer de l’hédonisme dans la conception d’un personnage peut amener à différents résultats dont les principaux sont :

— L’hédonisme extrême : le personnage croit à cette philosophie sans limites, sans nuances et sans remises en question. C’est un être qui peut appliquer ce principe de façon individuelle en ne pensant qu’à lui ou, au contraire, se sentir porteur d’une vérité et vouloir la partager avec tout le monde. Mais, dans tous les cas, ses actions sont sans demi-mesure, et il ne tient compte d’aucune autre préoccupation.

— L’hédonisme mesuré : le personnage croit à la beauté de cette philosophie. En fait, il croit plus à la beauté du bonheur partagé et agit de façon à développer un contexte permettant à celui-ci d’émerger dans le monde (par exemple, Patch Adams dans le film Docteur Patch représente ce type d’hédonisme). Ce n’est pas une recherche du plaisir pour le plaisir, mais pour rendre les vertus du plaisir accessibles à tous.

— L’antihédonisme : le personnage ne croit pas aux vertus du plaisir. Il croit que celui-ci n’est qu’une perte de temps ou l’apanage des fainéants. Il oppose fermement plaisir et raison. Il a une idée de la morale qui s’approche du devoir, un devoir basé sur un raisonnement logique et non sur l’empathie, la compassion ou une autre émotion.


Évidemment dans une histoire, il y a généralement plusieurs personnages, et c’est le clash (ou les ressemblances) entre les différences psychologiques qui jetteront une des bases principales des intrigues.

Caroline

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